OPUS 23 (Titre Provisoire) - EN CREATION

Les Spectacles

L’équipe :

Franck Bodin / Manu Cealis : Grosse caisse-Flugabone

Olivier Pasquet : Caisse-clairiste.

Lola Renard : Tubiste.

Rémi Sciuto : Saxophoniste

Charlotte Rigaut : Trompettiste

Maxime Mestre : Clarinettiste

Sylvain Bardiau : tromboniste

Jules Lefrançois / Mika Vienot : soubassophone  

Regards extérieurs : Yann Ecauvre, Tom Neal

Créatrice costumes : Marion Boire

Créateur-trice lumières : en cours

Composition musicale : Rémi Sciuto

OPUS 23 (Titre Provisoire) - EN CREATION

Création collective 2023

Opus 23 (titre provisoire)

Circa Tsuïca

Fanfare cirque du collectif Cheptel Aleïkoum

8 artistes au plateau

Spectacle tout public pour la rue, la salle, le chapiteau

diffusion active à compter de décembre

La forme plus légère et modulable voulue permet à tout organisateur de l’accueillir (guinguette, théâtre municipal, CDN, festival…) – il est projeté plusieurs années de diffusion, à l’image d’Opus 7 qui a su tourner pendant 10 ans en continuant de séduire son public !

Circa Tsuïca, c’est quatre facettes : le cirque, la fanfare, l’impertinence et bien évidemment, la fête.

L’envie première reste de travailler sur un certain rapport au public suscitant la joie, le désir de connaître l’autre, de se parler vraiment. Tous les spectacles du Cheptel tissent cette même trame, même si ce n’était pas prémédité, en cherchant à atténuer la barrière spectateur-acteur, bousculer le public avec spontanéité à lui trouver une place dans le spectacle.

Le premier élément qui en découle est un jeu d’acteur assez transparent, proche du clown et de la personnalité des interprètes, de manière qu’aucune distance ne se crée entre eux et le public. Le fait d’occuper sans doute une grande partie de ses neurones à jouer (parfois très vite) deux partitions à la fois, celle de la musique et celle du cirque/chorégraphie apporte naturellement cette transparence qui elle-même contribue beaucoup à ce rapport particulier au public que nous chérissons. La poule ou l’œuf, on ne saurait savoir.

Cette forme de spectacle-relation, comme pour le clown, nécessite une proximité physique avec les spectateurs et nous a conduit à utiliser les cadres de représentation qui s’y prêtent. En théâtre, nous aimons jouer dans les gradins, dans le hall ; en rue dans la foule, sur les balcons même si le plat de résistance reste sur une scène.

Et pour soutenir ces choix, une dramaturgie particulière s’est constituée : l’écriture, structurée essentiellement sur un certain nombre de scènes séparées à l’image des morceaux d’un concert, autorise les modifications de « conduite » ou de « setlist » à chaque représentation, permettant ces incartades dans le public, ces sorties de route, et de profiter de chaque « accident » (= évènement perturbant) pour resituer le moment de jeu encore plus dans le présent, rendre le spectacle encore plus vivant.

Cela nous amène à mettre l’aspect narratif au second plan, à se présenter devant l’audience juste comme une fanfare, puis à laisser voir la vie qu’il y a à l’intérieur.

Malgré tout, l’ensemble de ce propos est sous tendu par des valeurs de bienveillance, d’ouverture et convivialité qui se doivent de transparaitre, et pour cela nous cherchons une forme d’impertinence diffuse, nous souhaitons user de clins d’œil, de références.

Le tout porté par la poésie de la musique et des corps.

Olivier, porteur du projet

Cette fois ci

La musique…Ou comme on dit entre nous « le mu-cirque »

Notre volonté est bien de faire les deux en même temps, ou plus précisément de mettre en risque notre musique en explorant tout ce qu’il est possible de faire en même temps que jouer.

C’est ce qui définit Circa Tsuïca, créant la singularité de cette fanfare-acrobatique et de ses spectacles : l’agrès devient un instrument et l’instrument peut devenir un agrès.

La musique n’a pas le monopole des musiciens, et Circa Tsuïca le prouve depuis des années. Avec trois notes, il est possible de créer du sensible, jouer et toucher son prochain. Ce qui semble simple est parfois bien plus fin et subtile qu’il n’y paraît.

Composée de multi-instrumentistes et de plusieurs bons chanteurs, les artistes qui composent l’équipe de création de Opus 23, représentent un véritable atout.

Le répertoire actuel du groupe est constitué de musique populaire, de fanfare des Balkans, de jazz de la Nouvelle Orléans et de compositions éclectiques de Rémi Sciuto.

Nous nous proposons de l’enrichir de nouvelles compositions, un travail d’écriture et d’arrangement sera fourni entre chaque semaine de résidence, par notre auteur susnommé.

Le cirque

La contrainte (grandissante) de nos corps nous oblige à aller dans le retranchement de notre imagination.

Le vélo acrobatique, discipline découverte dans « Maintenant ou Jamais », sera de nouveau présent dans cette nouvelle création. Son aspect collectif et commun à tous en fait un agrès rassembleur et populaire créant une connexion plus abordable avec le public ; ce qui est au cœur de la recherche de Circa Tsuïca.

Il y a encore bien des choses à dire avec deux roues, techniquement, artistiquement et dramaturgiquement.

Les portés acrobatiques restent une base pour nous alors que plus de la moitié de l’équipe s’est connue à l’école de cirque. Même si main à main et colonne à trois seront toujours de la partie, l’accent sera mis sur une recherche de portés avec nos instruments.

La petite bascule coréenne soutient le côté dynamique et sautillant du projet. Ce sera la 3ème création pour cet agrès, nous l’abordons cette fois ci avec plus de recul par rapport à la performance. Il n’en sera que plus au service du projet.

Parmi les autres pistes on trouve :  Chorégraphies « music-hall », corde à sauter collective (le « double dutch »), hoola hop, équilibres collectifs sur objet, patins à roulette.

4 semaines de résidence entre mai et novembre 2023 dont la 1ère semaine dans l’Indre (Lignac/Saint Benoit) du 21 au 27 mai 2023 (dans le cadre du dispositif régional PACT, comcom MOVA (Marche Occitane Val d’Anglin)